Arène politique: Le professeur Shanda Tonme effectue son entrée.

Arène politique: Le professeur Shanda Tonme effectue son entrée.

Il est le président du Front populaire pour la Réconciliation et la relance, en abrégé "Fpr". Cette formation politique autorisée par le ministre de l'Administration territoriale le 27 mai 2020, entend réconcillier partout où la haine, la mésentente, ont généré des fractures.

Par Florentin Ndatewouo

L’arène politique camerounaise accueille un nouveau membre : « est autorisé, pour compter de la signature de la présente décision, le parti politique dénommé : Front populaire pour la réconciliation et la relance »en abrégé « Fpr », dont le siège est à Yaoundé, dans le département du Mfoundi», dispose l’article 1 de la décision du ministre de du l’ Administration territoriale, Paul Atanga Nji, signé le 27 mai 2020, autorisant le parti dénommé : Front populaire pour la réconciliation et la relance, en abrégé « Fpr ». L’article 2  de ladite décision indique que  « ce parti a pour objectifs de :

Réconcilier les gens partout où la haine, la mésentente, les querelles, les malices, les ruses et les égoïsmes ont généré des fractures, brisé des liens et compromis la coexistence pacifique ;

Amener les citoyennes et les citoyens partout où ils vivent à tourner le dos aux confrontations, aux haines ruineuses, au tribalisme et aux défaillances comportementales vexatoires. »

Bureau
Le bureau de cette formation politique est constitué de 8 membres :

-Président : monsieur Shanda Tonme Jean Claude ;

-1ère vice-présidente : madame Jim Onougou Avrile Carole ;

-2ème vice-président : monsieur Niba Georges Wandum ;

-Secrétaire général : monsieur Njonzo Fongang Rigobert ;

-Secrétaire général adjoint : madame Bampan Assodja Nathalie Mireille ;

-Trésorier : Ndihou Henri Martial : trésorier ;

-Commissaire aux comptes : madame Heumen Agnès Hermine ;

-Conseiller : Simo Kamga Hygord Romaric.

La naissance du Front populaire pour la réconciliation et la relance a lieu dans un contexte marqué par la permanence des tensions dans le paysage politique camerounais. A cela s’ajoute l’interdiction quasi systématique par les pouvoirs publics, de la tenue par les partis politiques d’opposition, des réunions et manifestations publiques au motif de “menace de  trouble grave à l’ordre public”. Ce qui constitue un obstacle à la diffusion du programme politique des formations politiques, et par ricochet, l’entrave à l’expression des suffrages.
A travers sa formation politique, l’expert en question de diplomatie Shanda Tonme sera donc confronté à ces défis.

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