Par Florentin Ndatewouo

Le terme liberté reprend progressivement droit de cité dans le lexique de Lyse Davina Nguili. La journaliste est mise en liberté sous caution depuis hier 19 mars. Pierre Claver Nkodo, coordonnateur national en charge de la Communication du Syndicat national des journalistes indépendants du Cameroun (Synajic) s’est porté garant pour assurer la représentation de la journaliste devant la justice en cas de comparution, comme le veut les dispositions de l’article 246 (g) de la loi du 27 juillet 2005 portant Code de procédure pénal.

 Bien avant la décision de mise en liberté, Lyse Davina Nguili s’est vue  déférée au parquet. Par la suite, elle est auditionnée en l’absence d’un avocat  par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance du Wouri.

Lyse Davina Nguili est arrêtée de façon arbitraire le samedi 13 mars. Elle est déportée le lendemain dimanche à la police judiciaire de Douala où elle est gardée à vue. La mise en liberté sous caution de Lyse Davina Nguili est le fruit d’une mobilisation toute azimut. La coalition Syndicat nationale des journalistes du Cameroun (Snjc)- Syndicat national des journalistes indépendants du Cameroun (Synajic) s’est mise en branle. Les sites internet d’information sont montés au créneau, les revendications se sont fait jour sur les différentes plateformes visuelles.