Discussion générale : L’honorable Koupit Adamou redoute l’aggravation des charges publics.

Discussion générale : L’honorable Koupit Adamou redoute l’aggravation des charges publics.
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Le député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dénonce la création d’un organe national en charge des question éthique et scientifique. Il y voit une nouvelle poche de dépense.

 

Par Florentin Ndatewouo

 

La création d’un organe national chargé des questions scientifique et d’éthique est l’objet de controverses. L’honorable Youmo Koupit Adamou voit à travers cet organe, une poche de dépense supplémentaire. Une situation qui rame à contre-courant d’un contexte marqué par la nécessité jointe à la réduction du train de vie de l’Etat. « Cette réduction du train de vie de l’Etat devrait également interpeller la prise de conscience en ce qui concerne la création des organes qui sont budgétivores et qui à la longue, n’apportent pas de rendement en termes d’amélioration des conditions de vie des Camerounais. » L’analyse du député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) se fait dans le cadre des discussions générales en rapport avec l’examen du projet de loi relatif à la recherche médicale impliquant la personne humaine au Cameroun.

L'honorable Koupit Adamou interroge le ministre de la Santé public sur l'opportunité lié à la création d'un organe en charge des questions scientifique et éthique, au cours des discussions générales tenues à l'hémicycle au Palais des Congrès à Yaoundé/04/04/2022.

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A l’attention du ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie,  hier 04 avril à l’hémicycle du Palais des Congrès à Yaoundé, l’honorable Koupit Adamou formule : « Je voudrais donc souhaiter que ce texte soit revu- pour y ôter-la prévision de création d’un organe additionnel, et renvoyer les attributs qu’on entendait donner à cet organe, à l’Institut de Recherche d’Etudes médicales et des plantes médicinales (Irempm). » Crée en 1974, l’Irempm a pour vocation de mener des recherches médicales et d’étude des plantes médicinales au Cameroun. Garant des projets de recherche, ledit organe quérellé, de par son statut, fera l’objet d’un texte particulier.