Plénière spéciale : La représentation nationale milite pour l’intégration de la pharmacopée camerounaise dans le protocole de traitement du covid-19.

Il s’agit de l’une des recommandations adoptées hier 23 juin au terme des échanges sur la vaccination contre le corona virus et la Couverture santé universelle.

Par Florentin Ndatewouo

La représentation nationale a procédé à l’adoption de nombreuses recommandations hier 23 juin à l’hémicycle du Palais des Congrès de Yaoundé. Lesdites recommandations sont présentées au terme des échanges sur « la progression de la Couverture santé universelle et la vaccination contre le covid-19 : Des opportunités pour le développement du capital humain »

Ainsi, nombres d’initiatives sont retenues au sujet de la vaccination contre le covid-19. Ces activités concernent l’aspect législatif et règlementaire, sanitaire, financière, entre autres.

Sur le plan législatif et réglementaire, la représentation nationale plaide pour l’inscription du vaccin contre le covid-19 comme vaccin recommandé sur le calendrier vaccinal. De plus, il est convenu d’ « intégrer les solutions de la pharmacopée camerounaise dans le protocole de traitement du Covid-19, organiser et promouvoir davantage ceux qui ont été approuvés par le comité scientifique. »

Le volet sanitaire envisage la définition et la communication des critères de vaccination et le profil-type des personnes à vacciner. A cela s’ajoute la formation en quantité suffisante des agents de vaccination sur le terrain, non sans oublier la couverture des zones rurales, « en dotant les Centres de santé de kits de test covid-19 et en organisant des campagnes de proximité. » Dans cette mouvance, il est prévu un suivi évaluation des différents postes de dépistage de vaccination et de prise en charge du covid-19.

L’adoption d’une politique prévisionnelle d’achats des vaccins intègre les actions à mener au plan financier.

Les échanges d’hier 23 juin ont également porté sur la Couverture santé universelle. A cet effet, la représentation nationale dit vouloir « veiller à ce que l’ensemble des populations toutes catégories sociales confondues soient pleinement intégrées dans les mécanismes de Couverture santé universelle en respect du devoir de solidarité nationale ». En outre, les élus recommandent qu’un accent particulier soit mis pour l’intégration complète des zones rurales et des personnes exerçant les métiers agro-pastoraux.