Protection de l'enfant: 01 millions 673 mille 184 enfants sont soumis aux travaux à abolir au Cameroun.
Ces chiffres en provenance d’une étude menée en 2007 par l’Institut national de la Statistique sur le travail des enfants traduit la nécessité d’adopter un texte de loi permettant de préserver cette couche sociale vulnérable.
Par Florentin Ndatewouo
La situation des enfants astreints au travail est préoccupante. Selon les études menées par l’Institut national de la Statistique (Ins) en 2007, 1 millions 673 mille 184 enfants sont soumis aux travaux à abolir. ” 4,4% des enfants de 5 à 17 ans, soit 266 594 enfants effectuent des travaux dangereux, 71% de ces enfants sont exploités dans l’agriculture, la pêche, la chasse, la sylviculture et la cueillette. Ceci explique que la majorité des enfants âgés de 5 à 17 ans astreints aux travaux forcés à abolir se retrouvent en milieu rural et ce, quelque soit le type d’activité.” Les chiffres vont croissant au niveau de l’Afrique noire. Le Bureau international du travail (Bit) évalue à 59 millions le nombre d’enfants astreints au travail. Cette situation justifie l’organisation ce 23 novembre à l’hémicycle du palais des congrès de Yaoundé, des échanges sur le plaidoyer en vue de l’adoption de la loi portant Code de protection de l’enfant au Cameroun. En marge des travaux, le député Joshua Oshi s’est exprimé sur le processus de codification de ce texte de loi.
Cette séance de travail est organisée en partenariat avec la CAMEROON CHILD CIVIL SOCIETY ORGANISATION NETWORK ( CAM CRIN), PLAN INTERNATIONAL INTERNATIONAL CAMEROON. Ces travaux font suite à “l’atelier d’élaboration, d’harmonisation et de consolidation des contributions de la société civile et d’autres acteurs à l’avant-projet de loi portant code de protection de l’enfant au Cameroun”, organisé à Yaoundé du 17 au 19 juin de l’année en cours par la CAM-CRIN.
Le plaidoyer en vue de l’adoption du projet de loi portant Code de protection l’enfant mobilise nombre attentes. Il s’agit, en partie, de l’édification des parlementaires sur la question, afin que les élus de la nation soient des portes-paroles auprès du gouvernement.