Plénière spéciale : Le Minac interpelé sur la place des contenus audios visuels locaux dans les temps d'antenne.
En outre, au cours de la séance plénière tenue le 01er juillet dernier, la représentation nationale demande à Pierre Ismaël Bidoung Nkpwatt d'apporter des réponses relatives aux déviances contenues dans les productions artistiques.
Par Florentin Ndatewouo
L’"envahissement" du temps d’antenne au Cameroun par les contenus étrangers est remis en cause. De quoi mettre le député Joshua Osih sur ses dents. L’élu du SOCIAL DEMOCRATIC FRONT(SDF), dénonce le fait qu’en France, au moins 45% du temps d’antenne est couvert avec du contenu local, « mais, les mêmes viennent chez nous, nous inondent avec leurs programmes, avec leurs propres cultures. Ce qui fait que je dis très souvent, les Camerounais dorment en France et se réveillent au petit matin dans la poussière du Cameroun parce que tout ce que nous recevons une culture étrangère. » L’élu de la nation appelle le ministre des Arts et de la Culture (Minac) à faire quelque chose : « vous devez imposer ce contenu local dans les radios locales et auprès des diffuseurs »
De plus, l’honorable Joshua Osih interpelle le Minac sur la question relative à la gestion des fonds covid-19. « Nous avons eu une crise covid. Votre gouvernement a bien de mettre en place des mesures barrières qui ont fait en sorte que toute la communauté de l’industrie créative de ma circonscription est restée à la maison pendant une année et demie. On aurait cru qu'avec les fonds nécessaires à la relance économique, que vous aurez pensé à eux. » L’honorable Joshua Osih s’intéresse par ailleurs, aux travaux de constructions qui ont cours à l’intérieur du musée national. Il demande l’arrêt desdits travaux, en ce qu’ils violent la sacralité de ce patrimoine national.
En outre, l’épineuse problématique de la répartition du droit d’auteur est posée sur la table. L’attention du Minac est sollicitée sur les contenus artistiques œuvrant à la promotion de la déviance.
Au sujet de la répartition des droits d’auteur, le ministre des Arts et de la Culture note qu’il s’agit d’une question qui relève de la responsabilité des acteurs de ce secteur d’activité : « La balle est dans le camp des artistes. L’Etat a fait sa part, les députés ont fait leur part ! » Martèle-t-il.
L’intégralité des réponses du ministre des Arts et de la Culture aux question des débutés dans cet enregistrement audio.