Réquisitions finales : Les faits relatés par le Commissaire du gouvernement.
L’accusée est traduite devant le Tribunal par ordonnance de jugement du 04 décembre 2017 pour répondre des faits d’acte de terrorisme, apologie d’acte de terrorisme, financement des actes de terrorisme. Après la découverte de deux bombes les 02 et 20 septembre 2020 à Limbé, une enquête est ouverte. Elle conduit à l’interpellation le 21 décembre 2017 de Germain Dzenjoh. Entendue, elle est sans ambages passée aux aveux et a allégué faire partie du SOUTHERN CAMEROON NATIONAL COUNCIL (SCNC) et des groupes whatsapp dans lesquels sont planifiés les poses de bombe et les actes de pyromanie. Elle a par ailleurs indiqué que de sa position de gérante d’un secrétariat, elle reçoit des informations dans le cadre de la lutte pour la libération du SOUTHERN CAMEROON. Elle les met à jour et les partage dans les différents groupes whatsapp. Elle reçoit par ailleurs les financements via MOBIL MONEY pour la mise en œuvre des opérations et le montage des tracts de propagande.
Elle a plaidé non coupable sur tous les chefs d’accusation. Elle a déclaré avoir été innocemment arrêtée par les fonctionnaires de police alors qu’elle fermait sa boutique. Ceux-ci lui ont demandé où était le garçon ? Et elle de répondre qu’elle ne sait de quoi il s’agit. Cette version des faits vise à se soustraire de la représsion.