Lettre ouverte du camarade Samuel Bondjock, secrétaire à la Communication et aux alertes au bureau de la section Snjc Centre.

Lettre ouverte du camarade Samuel Bondjock, secrétaire à la Communication et aux alertes au bureau de la section Snjc Centre.
Samuel Bondjock, secrétaire à la Communication et aux alertes au bureau de la section Snjc Centre.

Chers camarades du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC),

 

Comme vous l’avez tous constatés, malgré toutes les irrégularités légitimes que nous avons longuement décriées, relativement aux conditions d’organisation assez biaisées du 5ème congrès de notre organisation, par le président sorti, Denis Nkwebo et sa bande de « mousquetaires » de Douala, qui, depuis sa nomination comme membre de la commission des droits de l’homme du Cameroun, le 19 février 2021, par le Président de la République, Paul Biya, et conformément à l’article 15 de la loi N°2019/014 du 19 juillet 2019 portant organisation et fonctionnement de cette commission, perd automatiquement sa fonction de Président du bureau national du SNJC, ainsi que sa qualité de membre de notre organisation syndicale. En principe, depuis cette date et conformément à l’article 22 alinéa b, de notre règlement intérieur au sein du SNJC, l’intérim de Denis Nkwebo devrait être assuré par l’un des vice-présidents suivant l’ordre de préséance. Et c’est donc ce président intérimaire qui devrait convoquer le congrès du SNJC et non pas Denis Nkwebo. Et le dire, afin que la légalité soit respectée, n’est en rien une volonté de déstabilisation de notre organisation. Au contraire, c’est ceux-là qui décident arbitrairement et de façon cavalière de violer nos lois et règlements, qui sont de véritables dangers pour notre organisation syndicale. Alors, en ma qualité de membre très actif du SNJC, par ailleurs Secrétaire à la communication et aux alertes au bureau de la Section du Centre, avec des états de services avérés et incontestés, j’en appelle à la conscience collective, afin que nul n’en ignore, le complot qui se construit, pour l’embrigadement et la prise en otage notre organisation pourtant apolitique, par une caste de politiciens déguisés de la 25ème heure. Hier c’était la clique de Denis Nkwebo du Manidem, avec ses camarades de ce parti d’opposition, Hamokoué et Fongang ; aujourd’hui, c’est Marion Obam épouse Paul Mahel, lui-même ancien porte-parole de l’opposant Akere Muna, lors de l’élection présidentielle de 2018. Voilà tristement ce qu’est devenu le SNJC, une organisation professionnelle sensée être apolitique. Le dire pour le décrier doit-il être un crime ? Certainement pour ces « fossoyeurs désœuvrés pour la plupart », qui ont transformés le Syndicat en une vache à lait en y installant des comptoirs de rentes, sans aucun esprit de rédhibition des comptes, comme le prescrit l’article 37 des statuts du SNJC. Pas besoin de revenir sur les multiples scandales financiers relatifs à la gestion des fonds transférés par les organisations partenaires telles que la Fédération internationale des journalistes (FIJ), ou encore la fédération africaine des journalistes (FAJ), pour ne citer que celles-là. Point besoin d’évoquer la direction prise par le chèque de 4 millions de FCFA pour la création de la mutuelle de santé des journalistes, remis par le PDG Emmanuel Chatue, de Canal 2 INTERNATIONAL. Voilà malheureusement ce qu’est devenu le SNJC avec Denis Nkwebo. Quel membre du SNJC ignore que lorsque vous osez seulement critiquer, ou même débattre sur le fonctionnement, ou sur la gestion du SNJC sur la grande plateforme WhatsApp du SNJC national, où tous les membres du syndicat sont sensés y être de droit, le président sorti Denis Nkwebo vous éjecte systématiquement, sans autre forme de procès, et personne ne bronche. Mon Dieu ! Quel archaïsme autocratique et dictatorial digne d’un « monarque contemporain » du 21ème siècle, qui a réussi on ne sait par quelle alchimie mystérieuse, visible ou invisible, à se totemiser au sein du SNJC durant près d’une dizaine d’années, au point de tétaniser et d’assujettir tous les membres du Syndicat ! Non, il faut que cela cesse ! C’est d’ailleurs à cause de ces basses manœuvres, peu orthodoxes, entrainant des frustrations des membres, que les nouveaux syndicats des journalistes ont été créés manu-militari, le SYNAJIC par exemple. Mais, chaque chose a une fin.

 Samuel Bondjock, secrétaire à la Communication et aux alertes au bureau de la section Snjc Centre.

Le complot étant déjà très bien ficelé, avec même au passage des complicités les plus insoupçonnées, le simulacre de congrès illégal de Douala devrait impérativement se tenir, afin de faire valider la mascarade. Avec ou sans quorum, sur les quotas des congressistes attribués à chaque Section régionale. Sur 158 délégués attendus, on annonce tantôt 107 ; tantôt 109 participants, recrutés majoritairement parmi les badauds et les désœuvrés de la rue Mermoz à Akwa-Douala. Du bétail électoral, pour la raison de la cause. Et quant on pense qu’on donnait autrefois des leçons au régime de Yaoundé sur les plateaux de télévision, en lorgnant « la mangeoire » qui est finalement arrivée. C’est ça le retournement de vestes, au détriment du syndicalisme. On va faire comment.

Curieusement, et sans aucune convocation, ni notification préalable, j’apprend à travers les réseaux sociaux que j’ai été exclu définitivement lors de ce congrès illégal de Douala. Mon Dieu ! Laissez-moi rire, pour en pleurer véritablement sur la misérabilité de ces soient disant leaders syndicaux, en mal de notoriété, d’étoffe, de personnalité et même de charisme, pour affronter à coup d’arguments leurs potentiels adversaires. Du coup, les redoutables camarades leaders syndicaux, Samuel Bondjock, Thierry Eba et Joseph Olinga, jugés comme étant de futurs adversaires, sont à abattre à tous les prix. Ils sont donc exclus au forceps du SNJC, en violation flagrante des dispositions statutaires. Comment peut-on prétendre exclure définitivement des responsables syndicaux des Sections SNJC, sans jamais leur avoir adressé des demandes d’explications ? Sans jamais les avoir traduits devant un conseil de discipline ? Sans jamais leur avoir adressé en aucun jour, des sanctions inférieures, comme les avertissements, les blâmes, les suspensions de fonction, les déchéances de fonction, ou encore les exclusions temporaires, prévus par l’article 38 des statuts du SNJC ? Comment peut-on prétendre exclure des membres responsables de sections SNJC, qui ne sont même pas présents à ce congrès illégal de Douala, donc par conséquence, ne peuvent même pas se défendre devant ledit congrès, comme le prévoit l’alinéa b de l’article 3 du règlement intérieur du SNJC ? Voilà donc ce qu’est devenu le « SNJC-MANIDEM ». Des pratiques UPCistes d’un autre genre que des politiciens du dimanche imposent dans un syndicat des travailleurs, qui plus est des journalistes. Bon Dieu ! quelle bassesse ! heureusement, le ridicule ne tue pas, surtout lorsque des intérêts égoïstes s’y mêlent.

Je pense honnêtement que, lorsque nous avons encore un tout petit peu le sens de l’honneur et de la dignité, et que nous prétendions ne pas être des adultes pubères, nous devons pouvoir nous regarder de temps en temps dans un miroir, même si notre faciès nous semble répugnant, au regard de nos actions quotidiennes.

Moi, Samuel Bondjock, Secrétaire à la communication et aux alertes du bureau de la section SNJC Centre, à jour de mes cotisations syndicales, et disposant de ma carte de membre du SNJC, ainsi que de ma carte de la Fédération internationale de journalistes (FIJ), je considère que cette prétendue rumeur sur mon exclusion du SNJC, qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, est de nul et de nul effet. Il s’agit pour moi d’un non évènement. Je reste et je demeure membre actif du Syndicat national des journalistes du Cameroun, au sens de l’article 1er du règlement intérieur ; et de l’alinéa 1 de l’article 7 des statuts des statuts du SNJC, en attendant que les commanditaires de cette vacuité intellectuelle apprennent désormais à respecter les textes de notre organisation.

Vivement que le nouveau bureau national issu malheureusement de ce congrès illégal de Douala, qui se présente déjà comme un bureau national du consensus et d’ouverture démocratique, dirigé par une femme, patronne d’une agence de communication, donc qui n’exerce plus le journalisme depuis belle lurette, puisse œuvrer efficacement pour l’apaisement, le dialogue inclusif, la réconciliation et le colmatage de toutes ces plaies baillantes que le président sorti Denis Nkwebo a créée au sein du SNJC. En tout cas, on jugera le maçon au pied du mur. Quant à nous les libres penseurs, nous continuerons à faire notre travail de sentinelle et de lanceur d’alerte, pour l’édification d’un Cameroun meilleur, qui protège et qui libère les énergies.

Cordialement votre,

                                                         Le camarade Samuel Bondjock