Affaire Snjc : Denis NKwebo JOUE aux abonnés ABSENTS.

Affaire Snjc : Denis NKwebo JOUE aux abonnés ABSENTS.
Denis Nkewbo, président sortant du Bureau exécutif national (Ben) du Snjc, auteur de la convocation d'un congrès querellé dans la ville de Douala/ 25/06/2022.

Par Florentin Ndatewouo

L'audience du 06 juillet de l'année en cours a lieu. Au Tribunal de première instance (Tpi) de Bonanjo à Douala, la partie demanderesse honore le rendez-vous. La cause porte sur l'identification des parties. Le mis en cause, Denis NKwebo,  n'a pas déféré à l'assignation à comparaître, à lui servi par exploit d'huissier. 

A la requête de sieur Eba Thierry, président de la section du Syndicat nationale des journalistes du Cameroun (Snjc)-Centre, une notification est faite à l'endroit du mis en cause. Cette dernière est relative à l'"Assignation des actes pris en annulation depuis le décret présidentiel du 19 février 2021 , nommant les membres de la Commission des droits de l'Homme du Cameroun et de la fin de mandat des membres du bureau exécutif national du Syndicat national des journalistes du Cameroun élus au Congrès du 09 et 10 février 2019 à Douala."


Le plaignant fait grief à sieur NKwebo et compagnie, de la convocation d'un congrès en date 25 juin dernier dans la ville de Douala. Ce dernier n'ayant plus qualité, eu égard à son nouveau statut de commissaire aux droits de l'Homme. Lequel statut demeure incompatible avec toute fonction ÉLECTIVE, selon les dispositions de l'article 15 du texte organique de la Commission des droits de l'Homme du Cameroun (Cdhc). 

Lire aussi: Congrès du 25 juin: Denis Nkwebo PERPETUE le règne de l'illégalité au sein du Snjc. 

Marion Obam, candidate,  présente son plan d'action au cours du congrès contesté,  relatif à l'élection du nouveau président du bureau exécutif national du Snjc à Douala/25/06/2022


Dans l'intervalle, le congrès du 25 juin a débouché sur l'"élection" contestée de Marion Obam, à la tête du Bureau exécutive national (Ben)  du Snjc. Depuis lors, toute attitude de contestation à l'égard du nouveau bureau est l'objet de représailles. Le procès en cours devant le Tpi de Douala Bonanjo, statuant en matière civile, consiste pour les plaignants, en l'annulation des élections résultants du congrès querellée,  évoquée plus haut. La date de la  prochaine audience est fixée au 20 juillet prochain.