Discussions générales : "ce projet de loi sanctuarise le savoir-faire"
Jacques Fame Ndongo réagit ainsi aux sollicitations des députés, relativement à la problématique de la professionnalisation des enseignements.
Par Florentin Ndatewouo
La professionalisation des enseignements. L'adaptation du contenu des enseignements au contexte africain. La gestion des équivalences. Tels sont entre autres, les sujets au centre des échanges. Jacques Fame Ndongo est ainsi interpellé le 23 juin dernier à l'hémicycle du Palais des Congrès de Yaoundé. Dans le cadre des discussions générales relatives à l'examen du projet de loi portant orientation de l'enseignement supérieur au Cameroun, le ministre de l'Enseignement supérieur (Minesup) est appelé à répondre aux diverses interrogations émises par la représentation nationale.
A la question de savoir "pourquoi la formation supérieure est plus théorique que pratique?" Le chancellier des ordres académiques répond: "Nous avons pour mission d'améliorer l'existent. C'est la raison pour laquelle le chef de l'Etat a prescrit le tryptique assurance qualité, professionnalisation et numérisation des enseignements, employabilité des diplômés." L 'assurance qualité entrevoit l'arrimmage de l'enseignement supérieur à l'espace planétaire. "C'est-à-dire que nos étudiants doivent être capables d'exercer dans n'importe quel pays du monde. Et c'est cela qui se fait à l'heure actuelle", rappelle Jacques Fame Ndongo."(...) à côté des savoirs savants, il y a des savoirs pratiques. Il y a ce qu'on appelle le "Know How", le savoir-faire. Justement, ce projet de loi sanctuarise le savoir-faire", va-t-il poursuivre.
Le ministre de l'Enseignement supérieur met en avant la dimension professionnalisante des enseignements au sein des institutions universitaires. "Dans les universités il y a désormais des incurbateurs d'entreprises, où chaque étudiant, quelque soit sa filière apprend à créer et à gérer une entreprise."
Au sujet de la problématique des équivalences, le Minesup porte à la connaissance de la représentation nationale, l'existence d'une commission interministérielle. Ladite commission siège deux fois l'an, pour examiner 10 000 demandes. " Pour les équivalences, il faut l'authentification des diplômes, ensuite, il y a l'équavalence à accorder. On résoud le problème de l'équivalence en délivrant une attestation de niveau. Cela se fait le directeur de la coordination des activités académiques pour que vous puissiez sans attendre les méandres des équivalences, passer un concours"