Richard Makon : « La démocratie des matraques est une démocratie de courte vue… »
La démocratie des matraques est une démocratie de courte vue,
et ici comme partout ailleurs elle a montré ses limites.
D’abord parce que la matraque n’a jamais pu voir, elle n’a pas d’yeux, elle ne peut donc distinguer le peuple de celui qui l’outrage !
Ensuite parce que la matraque est courte, et même lorsqu’elle atteint sa cible, jamais elle n’a grandit son détenteur, qu’il soit issu de la plèbe ou du palais !!
Enfin parce que la matraque résonne, elle ne raisonne pas ! Elle ne peut donc distinguer le vrai du faux, le bien du mal, le juste de l’injuste, le bon grain de l’ivraie.
Ce qui, du reste, constitue le plus grand de ses drames !!
La démocratie des ultimatums aussi, malheureusement, est une thérapie par le mentolatum,
elle soulage un moment, mais ne soigne jamais un pays.
La politique des excès ne mène qu’aux impasses.
Retrouvons collectivement la voie patriotique d’un projet national, le sens salvateur de la discussion civique, et le sillon fertile du dialogue républicain.
C’est la voie de la raison !!!