Affaire CRTV Vs Amadou Vamoulke: Un accusé rend l'âme
Jean Pierre Mbiaga est passé de vie à trépas mercredi 13 septembre, des suites de maladie.
Par Florentin Ndatewouo
Le combat judiciaire mené par Jean Pierre Mbiaga s'est achevé mercredi 13 septembre dernier. Cet accusé est passé de vie à trépas, après avoir souffert de maladie. L'annonce de son décès est faite par son confère de la défense, Me Pondi Pondi, à l'audience de ce 15 septembre au Tribunal criminel spécial (Tcs) à Yaoundé.
Jean Pierre Mbiaga était détenu à la prison centrale de Yaoundé Kondengui, en compagnie de ses coaccusés, Amadou Vamoulke, Gabriel Belinga, et autres. Ceci, dans le cadre du procès qui l'oppose à la CAEMROON RADIO TELEVISION (CRTV).
Jean Pierre Mbiaga était atteint de pneumonie:"Monsieur Jean Pierre Mbiaga a de grave soucis de santé. Il souffre entre autres de la pneumonie, et de l'inflammation de la prostate. Au demeurant, avec la crise sanitaire qui secoue le monde aujourd'hui, mon client est exposé à de grands risques." Ainsi, mettait en garde le défenseur de l'accusé, à l'audience du 07 juillet 2021.
Demande de mise en liberté provisoire
Me Leumani motivait ainsi la demande adressée par ses soins au tribunal, en vue de la mise en liberté provisoire de son client. A cette demande, la défense a listé le nom des garants, à l'effet d'assurer la représentation de l'accusé devant le Tcs, lors des audiences. Mais la partie défenderesse n'aura pas gain de cause.
A l'audience tenue le lendemain, le tribunal n'accède pas à cette demande. Ce refus est motivé par les dispositions de l'article 224 de la loi du 27 juillet 2005 portant code de procédure pénale (Cpp), et l'article 184 de la loi du 12 juillet 2016 portant code pénal.
Dans le cadre de cette procédure, l'accusé Gabriel Belinga a lui aussi souffert d'une longue période de maladie. Hier 15 septembre, son Avocat, Me Atangana a toutefois rassurer le tribunal, sur la présence de son client à la prochaine audience.
La suite de la procédure prévoit la production par la défense de feu Mbiaga, de l'acte de décès de l'accusé. La mort constitue une cause d'extinction de l'action publique, aux termes des dispositions de l'article 62(1a) du code de procédure pénale.