Questions orales : Le sort des 18 000 personnes en attentes de recasement à Douala en débat.

Selon l’honorable Soppo Toute Marlyse, députée du Wouri-Centre, la mise en œuvre des projets infrastructurels provoque nombre de désagréments. Au cours de la séance plénière d’hier 01 avril, l’élue de la nation attire l’attention du ministre des Transports, sur la nécessité de la prise en compte de la dimension sociale lors de l’implémentation de ces projets.
Par Florentin Ndatewouo
La mise en œuvre des projets infrastructurels par l’Etat présente nombre d’avantages, au plan économique. Cependant, ces projets sont quelques fois accompagnés de goulots d’étranglement.
Selon l’honorable Marlyse Toute Soppo, plus de 18 000 personnes sont en attentes de recasement dans le village Essengue Douala. D’après cette élue du département du Wouri-Centre, le déguerpissement initié par les pouvoirs publics depuis le 09 mars de l’année en cours provoque d’énormes dégâts, à savoir :
-La destruction des écoles maternelles communales ;
-La destruction des lieux de culte ;
-La destruction des centres médicaux ;
-La destruction lieux d’habitation.
Pour l’honorable Marlyse Soppo, « la dimension sociale des détresses ainsi générées n’est pas suffisamment prise en compte. » Au cours de la séance plénière d’hier 01 avril, tenue à l’hémicycle au Palais des Congrès de Yaoundé, l’élue de la nation interpelle le ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Masséna Bibehe.
L'honorable Marlyse Soppo Toute, députée du Wouri-Centre, interpelle le ministre des Transports sur la prise en compte de la dimension sociale au cours de la mise en oeuvre des projets infrastructurels Yaoundé/01/04/2022.
Dans le cadre des questions orales adressées aux membres du gouvernement, l’honorable Soppo sollicite de l’exécutif, un accompagnement effectif des populations. Lequel intègre :
« -L’indemnisation à bonne hauteur des personnes déguerpies surtout quand elles détiennent des titres de propriété ou des droits coutumiers ;
-Le recasement des personnes ainsi déplacées dans les réserves foncières que l’Etat se doit de constituer pour faire face à de telles situations. »
Dans le même ordre d’idées, l’honorable Marlyse Toute Soppo fait cas de l’évacuation annoncée des populations de la ville de Ngoumou, dans le département de la Mefou et Akono. Ces populations sont installées sur un site de plus de 150 hectares, retenu pour la construction future d’un port sec.
Les réponses du ministre des Transports dans l’élément sonore.